Alors qu’un statu-quo complet s’est produit dans la course au titre mercredi lors de la 28e journée de Ligue 1, le Paris Saint-Germain reste le grand favori du championnat de France.
Certes, le club de la capitale française n’a pas vraiment son destin en main, puisque le LOSC a pour l’instant deux points d’avance. Mais à dix journées de la fin, et même si le LOSC et l'OL tiennent la distance, Paris pourrait bien finir par repasser devant. Avec des joueurs comme Neymar et Mbappé, le PSG a quand même plus de marge sur ses adversaires que les autres candidats au titre. Malgré tout, le parcours du PSG en Ligue des Champions pourrait bien jouer de vilains tours à l’équipe de Mauricio Pochettino. C’est en tout cas l’avis d’Alain Perrin.
« Ma théorie est que cela se joue sur les confrontations directes. Comme il reste pas mal de journées de championnat, chaque équipe va faire un petit faux pas. Cela peut être simplement un match nul mais donc deux points en moins. D'où l'importance des sommets, parce que ces matchs-là peuvent inverser les positions en cas de victoire. Oui, Lille a le calendrier le plus défavorable. Mais c'est l'équipe qui est première et en avance donc ça s'équilibre. Ce que j'avais remarqué l'année du titre avec Lyon en 2008, c'est que dans le sprint final, l'entraîneur n'a plus rien à faire. Quand on a de vrais compétiteurs, les tauliers prennent les choses en main. On n'a plus qu'à accompagner l'équipe et ça devient facile. Paris est capable de gagner les dix derniers matchs. Il y a encore la Ligue des champions. Comme par hasard, les Parisiens sont passés au travers après le Barça contre Monaco. Il va y avoir un quart de finale et ça va les pénaliser dans la course au titre. Ils n'ont pas une si grosse réserve que cela dans l'effectif. L'équipe-type ne peut pas remporter les dix derniers matchs et jouer en plus la Ligue des Champions. Ou il y aura des blessures et donc un handicap immédiat, ou il faudra une rotation et on est moins sûr que les remplaçants gagnent les matchs », a confié, sur Le Parisien, l’entraîneur français, qui sait que le PSG n’est pas en position de force, surtout après avoir pris un point face à Lyon et Lille lors de la phase aller. Dans tous les cas, tout le monde en saura plus dans un mois, quand le PSG aura affronté l’OL (21 mars) puis le LOSC (3 avril).