Particulièrement attentif à la situation de l’OM, le fair-play financier garde également un œil attentif sur le PSG en France…
Par le passé, l’instance de contrôle de finance des clubs européens avait notamment décoté le contrat de sponsoring entre le PSG et l’office du tourisme qatari. Une véritable anomalie selon Jean-Marc Mickeler, président de la Direction nationale de contrôle de gestion (DNCG). Présent en conférence de presse cette semaine, le patron du gendarme financier du foot français a exposé ses nombreux points de désaccords avec le fair-play financier mis en place par l’UEFA. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Nasser Al-Khelaïfi et les dirigeants du Paris Saint-Germain devraient apprécier…
« Mon avis, c’est que les deux systèmes pourraient être complémentaires. La DNCG est plus protectrice de la pérennité. On regarde les comptes, on ne retrace pas d’où viennent les flux. On regarde la trésorerie et ce n’est pas de la responsabilité d’un régulateur de regarder la nature des revenus pour l’équilibre. Ils réfléchissent à faire évoluer le système et je pense que le nôtre est le meilleur, il faudrait qu’ils fassent converger le leur vers le nôtre. À la fin, l’important, c’est ce qu’encaisse un club. Quand un club s’endette, on tire le signal d’alarme. Sans vouloir polémiquer, le contrat en question (entre l’office du tourisme qatari et le PSG) concerne un réel flux d’argent et il sert à investir. Ces flux sont validés par les commissaires aux comptes, ils ont une réelle existence juridique. L’UEFA a décidé de ne pas s’inscrire dans la fourchette de prix de certains experts, ça leur appartient. Nous, on se base sur des cabinets d’expertise indépendants et rien n’autorise quiconque, dans le droit français, de contester ces montants-là » a indiqué le patron de la DNCG, pour qui l’UEFA a tout intérêt à changer rapidement les règles du fair-play financier…