C’est dans le courant du mois de juin que l’UEFA fera connaître sa décision, mais le PSG se prépare tout de même à ne pas sortir indemne de la grande bataille du fair-play financier.
L’étude de ses chiffres à la loupe ces dernières semaines n’a pas révélé de grandes anomalies, même si forcément, certains contrats notamment passés avec le Qatar ou des compagnies qataris, n’ont pas totalement convaincu les agences chargées d’étudier les rentrées d’argent. Dès lors, un déséquilibre va être constaté, et le PSG en a bien conscience. Selon L’Equipe, qui suit le dossier de près, le club de la capitale s’attend à des sanctions et notamment à un encadrement de son enveloppe de recrutement, comme ce fut le cas en 2014. C’est à dire que le montant maximal de dépenses pour les transferts sera limité, ou du moins lié à des rentrées d’argent sur ce même marché des transferts.
Mais le plus dérangeant dans cette affaire, n’est pas forcément cette sanction qui était imaginable dès le début avec les énormes dépenses effectuées l’été dernier. Mais le quotidien sportif de ce jeudi explique clairement que diplomatiquement, en raison de la pression des gros clubs et notamment du Bayern Munich, du FC Barcelone et de la Juventus Turin, qui oeuvrent en coulisses pour faire sanctionner le PSG, l’UEFA n’a pas d’autres choix que de taper du poing sur la table, en trouvant à redire donc sur le budget parisien d’une façon ou d’une autre. L'ouverture de cette enquête dès le 1er septembre dernier, au lendemain de la fin du mercato, alors qu'elle n'était pas prévue par l'UEFA, démontre bien que les messages appuyés des grands clubs ont porté leurs fruits immédiatement. Autant dire que, si le doute n’était pas vraiment permis jusqu’à présent, on sait qui commande au sein de l’instance du football européen, et ce sont les gros clubs qui n’aiment pas voir un nouveau venu prendre un peu trop ses aises.