En début de semaine, l’UEFA dévoilait les dures sanctions prises à l’encontre de Manchester City pour non-respect du fair-play financier sur la période 2012-2016.
Accusé d’avoir surévalué le montant de ses contrats avec certains sponsors, Manchester City a été exclu des compétitions européennes pour les deux prochaines saisons, et va devoir régler une amende fixée à 30 ME. Assurément, l’UEFA n’a pas raté le champion d’Angleterre, qui va bien évidemment faire appel de cette lourde sanction auprès du Tribunal Arbitral du Sport alors que mercredi, le Guardian indiquait que l’UEFA pourrait lancer de nouvelles investigations, cette fois sur les bilans depuis l’année 2016, ce qui pourrait entraîner de nouvelles sanctions à l’encontre du club dont l’équipe est dirigée par Pep Guardiola.
Du côté de Manchester City, on a forcément la désagréable impression d’être victime d’un acharnement de la part de l’instance européenne. A tel point que selon les informations obtenues par le média britannique The Athletic, Manchester City suspecte plusieurs clubs rivaux d’avoir fait pression sur l’UEFA, notamment le Bayern Munich, le Real Madrid, plusieurs grands clubs anglais… et surtout le Paris Saint-Germain ! On le sait, le Qatar et les Emirates Arabes Unis sont de grands rivaux politiques et économiques, ce qui se traduit dans le foot par une rivalité entre Manchester City et le Paris Saint-Germain, d’où cette suspections de la part des propriétaires du champion d’Angleterre en titre. Le média indique que la présence de Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG, au comité exécutif de l’UEFA en qualité de représentant de l’ECA est perçue du côté de Manchester City comme un facteur décisif pour expliquer une telle sanction de la part de l’UEFA. Une information qui ne manquera pas de faire réagir à Paris, où l’on ne se laissera certainement pas accuser aussi facilement. D’autant que le PSG n’est de son coté pas totalement tiré d’affaire vis-à-vis du fair-play financier…