En raison de ses échecs sur la scène européenne, Unai Emery devrait quitter le Paris Saint-Germain en fin de contrat en juin prochain.
Certains n’attendent donc pas le terme de la saison pour dresser son bilan au club francilien. C’est notamment le cas de Julien Cazarre qui s’est attardé sur un point original : le français du technicien. Il faut dire que les déclarations de l’Espagnol sont parfois incompréhensibles. De quoi amuser l’humoriste qui se demande tout de même si Emery ne massacre pas volontairement la langue de Molière pour éviter les sujets sensibles.
« Quand il commence à parler en conf de presse, le père Unai, on a un peu l'impression de détricoter une vieille maille de pull mouillé qui a séché sur un buisson, a lâché le chroniqueur de France Football. Ça ressemble tantôt à du français, tantôt à de l'espagnol si bien qu'on ne sait pas vraiment s'il veut tout à fait se faire comprendre. Il souffre un peu du syndrome Jane Birkin (non, ça n'est pas parce qu'il joue à Je t'aime, moi non plus avec Henrique ou parce qu'il semble être un Baby Alone in Babylone). »
La théorie de Cazarre
« Il est arrivé en France en nous éclaboussant de son charmant accent ibérique et un français qui, même approximatif, nous éblouissait par son naturel enchanteur, a rappelé le supporter parisien. Seulement voilà, depuis deux ans qu'il est là, il semble qu'il n'ait fait aucun progrès dans la langue de Victor Hugo (il est d'ailleurs plus à l'aise avec celle de Victor Hugo Montaño, célèbre footballeur colombien de Montpellier). Comme s'il trouvait cela finalement plus pratique pour éviter les explications trop pointues ou trop embarrassantes. »
Les choix de Madrid...
« (...) Unai, parfois, me fait penser à mon fils de trois ans quand on lui demande si c'est lui qui a cassé le vase du salon en prenant la cheminée pour la cage de Keylor Navas, il répond dans un charabia "soubresauteux" que même le KGB n'aurait pas pu décoder et finit par un sourire et un câlin... Alors, la comparaison s'arrête au niveau du câlin pour Emery, il n'en est pas encore arrivé là, même si, après la question sur son coaching calamiteux contre Madrid, on est passé près », a conclu Cazarre, qui n’est pas près de lui pardonner ses choix perdants à Santiago Bernabeu.