Club au budget quasiment illimité en raison de la présence de l’Emir du Qatar au premier rang des actionnaires, le Paris Saint-Germain n’a pas spécialement besoin de liquidités.
Il a en revanche besoin de revenus validés économiquement par l’UEFA pour équilibrer son budget et ainsi éviter les sanctions du fair-play financier. Pour cela, l’idée de rebaptiser le Parc des Princes et lui accoler le nom d’une marque pour faire rentrer plus de 10 ME par an dans les caisses fait son chemin dans l’esprit de Nasser Al-Khelaïfi. Un sujet qui fait débat au sein des fans, plutôt réticents à l’idée de changer le nom du stade mythique parisien. Mais pour Nabil Djellit, il est l’heure de franchir le cap, la nostalgie n’apportant rien de bon par rapport à un bon gros contrat d’un club qui se développe à l’international.
« Paris est le club le plus attractif de L1 donc évidemment que leur naming va rapporter plus que celui de Lyon, Marseille ou Bordeaux. C’est la capitale, c’est très attractif. Il ne faut pas avoir une vision franco-française mais mondiale. Le PSG est une marque à l’étranger, dans la vente de maillots par exemple, Paris est maintenant dans le top 10. Dans un naming pour le Parc des Princes, moi cela me semble être logique dans l’évolution du club. J’entends les arguments de ceux qui disent que cela dénature l’histoire. Mais le PSG est rattrapé par le fair-play financier et ses contraintes. Donc il faut s’adapter à ça et changer son modèle économique », a souligné le consultant de La Chaine L’Equipe, persuadé que le Parc des Princes finira par ne pas échapper au naming, alors que plusieurs clubs de Ligue 1 comme Rennes ou Lille l’ont refusé faute de rentabilité intéressante.