Après la victoire synonyme de qualification à Belgrade (1-4) mardi en Ligue des Champions, le Paris Saint-Germain n’a reçu que des compliments. Enfin presque.
Un seul acteur n’a pas eu droit aux éloges cette semaine, et c’est assez inhabituel puisqu’il s’agit de Gianluigi Buffon. Moins rassurant que lors de ses précédentes apparitions, le gardien parisien est surtout fautif sur le but encaissé. Résultat, le journal L’Equipe le considère comme le grand perdant de ce rendez-vous européen. Un commentaire qui n’a pas du tout plu en Italie, où le journaliste Luigi Garlando a immédiatement répondu.
« Mais comment, Français ? Vous avez la chance d'exposer le meilleur gardien de l'histoire et vous lui faites la guerre ? C'est le PSG qui a besoin de Buffon, pas l'inverse. C'est la Tour Eiffel qui habite près de lui, pas l'inverse, a réagi notre confrère de La Gazzetta dello Sport. Gigi est entré dans la légende depuis longtemps, il est champion du monde et de tout le reste. Il a accepté de prolonger sa carrière pour aider le club parisien à devenir adulte, vu qu'il tremblait régulièrement en Ligue des Champions. »
La Gazzetta répond à L’Equipe
« En peu de temps, il a amené du charisme et de l'assurance. Il est arrivé avec l'enthousiasme d'un petit garçon et l'humilité des grands. La grandeur du champion et de l'homme ainsi que le respect qu'il mérite n'ont échappé à personne. Cela ne veut pas dire qu'il est intouchable. Il est comme les autres. Mais pas de critiques toutes faites. On n'abîme pas la Joconde. Sinon, on vient le reprendre », a menacé le spécialiste, qui suivra attentivement le traitement infligé à son compatriote cette saison.