Alors que le Paris Saint-Germain vit bien depuis quelques mois, l’ambiance commence quand même à se tendre entre les joueurs et les dirigeants à cause d’une histoire de primes impayées.
À cause de la crise du Covid-19, qui provoque des matchs à huis clos et un énorme manque à gagner sur les jours de match, le club de la capitale française va subir une perte de plusieurs dizaines de millions d’euros à la fin de cet exercice 2020-2021… Si toutes ces pertes vont probablement entraîner un recrutement à la diète l’été prochain, elles provoquent aussi un premier couac financier au cœur même du vestiaire francilien. Depuis leur très bonne saison dernière, avec un quadruplé sur la scène nationale et une finale de Ligue des Champions, les Parisiens sont en attente de leurs primes de performance. Si cette histoire d'impayés faisait rire le vestiaire à la fin de l’année 2020, ce n’est plus du tout le cas maintenant.
Le chèque à Tuchel ne passe pas
Tout simplement parce que la direction du PSG n’est pas en mesure de régler les chèques aux joueurs concernés, alors que cela aurait dû être fait en septembre dernier. Ce qui a le don d’agacer les cadres, comme Keylor Navas ou Marquinhos. Car si le groupe de Mauricio Pochettino comprend que cet effort de 20 millions d’euros n’est pas anodin en cette période de crise, les joueurs ont par contre du mal à réaliser comment le PSG a pu sortir 8 ME d'indemnités pour virer Thomas Tuchel et son staff il y a quelques semaines.
Leonardo et Al-Khelaïfi doivent agir
« Ils ne comprennent pas comment un club de la dimension de Paris ne peut s'acquitter des engagements financiers pris auprès de ses joueurs », explique le journal L’Equipe. Alors que des éléments comme Thiago Silva ou Thomas Meunier, partis à l’étranger depuis, réclament eux aussi leurs dus, Nasser Al-Khelaïfi se retrouve dans une position inconfortable. Vu qu'au moment où le PSG s’est qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des Champions face au Barça, il serait mal venu de perdre l’unité du vestiaire à cause d’une question d’argent, surtout dans un club riche comme Paris.
Si le PSG se dit confiant dans ce dossier tabou, une négociation pourrait avoir lieu : « Le club aimerait, par exemple, établir un échéancier sinon refaire les calculs au prorata des matches joués sachant que les quarts et les demi-finales se sont joués sur une manche sèche, à huis clos, sur terrain neutre à Lisbonne ». D’ici aux quarts du mois d’avril, les dirigeants du PSG feraient bien de régler ce problème-là, sous peine de vivre avec un problème inédit dans l'histoire récente du club.