Huit ans après son arrivée, Nasser Al-Khelaïfi va-t-il devoir tourner la page ? S’il affiche depuis ce mercredi soir un visage encore une fois tourné vers des jours meilleurs et la continuité dans le projet parisien, son avenir personnel peut être remis en cause au plus haut niveau des actionnaires du club. Cela veut dire l’Emir du Qatar, le seul capable de le révoquer dans ses fonctions et de nommer un autre président au Paris Saint-Germain. Pour le moment, ce n’est clairement pas à l’ordre du jour. Nasser Al-Khelaïfi grimpe dans les échelons européens et en maitrise beaucoup mieux les rouages, il est respecté en France et la stabilité est une chose importante aux yeux de QSI. Mais ses erreurs sont pointés du doigt au sein de l’Emirat, et pourraient peser sur la décision finale selon Le Parisien.
« Nommé directement par l’émir du Qatar, dont il est un intime depuis l’adolescence, il ne peut pas démissionner mais être révoqué. Son avenir est entre les mains de Doha. Qui pourrait finir par se lasser de l’équipe dirigeante actuelle », explique ainsi le journal francilien, qui revient en détail sur les reproches concrets effectués à l’égard de « NAK ». Plusieurs dossiers pourraient ainsi lui retomber dessus, et finir par plomber son avenir parisien. Il y a notamment la catastrophique gestion du cas Adrien Rabiot, qui ne joue plus et ne prolongera pas, et partira gratuitement l’été prochain alors qu’il était le fleuron de la formation du PSG. Son traditionnel manque de poigne face aux stars, avec son habitude de céder aux caprices de Thiago Silva ou de Neymar, agace toujours au Qatar et explique pourquoi Thomas Tuchel a été nommé directement au plus haut niveau l’été dernier. Et enfin, la passe d’armes entre l’entraineur allemand et le directeur sportif Antero Henrique fait beaucoup grincer des dents, et l’absence d’alchimie entre les deux hommes est imputée à Al-Khelaïfi vu du Qatar. De quoi provoquer un tremblement de terre cet été à Paris ?