Tandis que le Paris Saint-Germain est pris dans d'étonnantes perturbations, l'Emir du Qatar est-il le seul à réellement pouvoir taper du poing sur la table ?
En décidant de faire revenir Leonardo au poste de directeur sportif du Paris Saint-Germain l’été dernier, l’Emir du Qatar avait un souhait, éviter que le PSG parte en sucette au moindre problème. Pour l’instant, sur ce point précis, Leonardo n’a pas réellement réussi sa mission, le club de la capitale étant encore en difficulté en Ligue des champions au stade des huitièmes de finale, et cela avec tout un tas de soucis quotidiens. Entre les anniversaires des joueurs, les coups de sang de Neymar, l’attitude de Kylian Mbappé envers Thomas Tuchel, le Paris SG s’est remis tout seul sous pression. A l’heure où le management du club de la capitale paraît encore une fois très compliqué, Mourad Boudjellad, ancien patron du RC Toulon que l’on dit proche du club de football de la capitale varoise, estime que c’est depuis le Qatar que les choses doivent désormais changer.
S’exprimant dans Le Parisien, Mourad Boudjellal en appelle à Nasser Al-Khelaifi et à Tamim ben Hamad Al Thani. « Il faut un patron. Si j’avais été Nasser Al-Khelaïfi, cette semaine, je serais allé au club. Toute la semaine. Il ne faut pas que les joueurs aient l’impression qu’être président est une activité parmi tant d’autres (...) Le principal boulot de Nasser, à la différence d’un Aulas à Lyon qui doit créer des richesses, est de rentrer dans les clous du fair- play financier et de convaincre l’émir de filer du pognon. Ce n’est pas vraiment pareil. Donc il faut un patron, oui. Un mec qui soit là tous les jours. Or, d’après mes échos, Nasser n’est pas là tout le temps. Quant à Leonardo, ce n’est pas un patron puisqu’il a un patron ! Si l’émir du Qatar était là tous les jours, ce serait différent », confie l’ancien dirigeant toulonnais, bien conscient cependant que le Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani n’a pas réellement que le Paris Saint-Germain à gérer actuellement.