Que ce soit l'an dernier après la remontada à Barcelone, ou cette saison à Madrid, le Paris Saint-Germain a toujours eu quelques rancoeurs envers les arbitres. Ce dimanche, Nasser Al-Khelaifi l'a répété, il estime que le PSG n'est pas assez respecté par les arbitres européens, lesquels sont plus laxistes avec les grosses cylindrées, notamment espagnoles. Et le dirigeant qatari du Paris SG d'avouer également que côté tirage au sort, le PSG n'avait pas été gâté, mais contre cela il n'y a rien à faire.
Dans L'Equipe, Nasser Al-Khelaifi évoque le parcours européen de son club, et il souligne tout ce que le Paris Saint-Germain peut encore améliorer pour enfin espérer aller jusqu'au bout dans le seul trophée qui manque au club de la capitale. « La Ligue des champions est une compétition difficile où beaucoup de facteurs entrent en jeu, comme le tirage au sort. Même si on avait pu se qualifier, on n’a pas eu de chance en tombant sur le Real Madrid, qui est en finale cette saison encore (...) On peut aussi dire que l’on n’a pas de chance. Il faut du temps pour la gagner, le PSG est un jeune club. Le FC Barcelone l’a gagné pour la première fois seulement en 1992 alors qu’il a été créé en 1899. La C 1, c’est vraiment dur, ça dépend de tellement de choses : les blessures, le tirage au sort, l’arbitrage. Mais chaque année qui passe, j’ai de plus en plus confiance. On gagne en expérience, on apprend de nos erreurs, les joueurs aussi. Mais il faut du temps. S’il ne manque pas autre chose au PSG pour réussir en Ligue des champions ? Plus de respect des arbitres. Je ne me plains pas mais, parfois, les arbitres ont plus de respect pour les gros clubs. Il est plus facile de prendre des décisions défavorables au PSG, ou à d’autres équipes, qu’aux grands clubs prestigieux. C’est une réalité. On veut encore grandir pour se faire respecter davantage. Il faut aussi davantage croire en nous… », a confié, dans L’Equipe, un Nasser al-Khelaifi qui n’a toutefois pas fixé d’objectif précis à Thomas Tuchel pour la saison prochaine en Ligue des champions. Le président du Paris Saint-Germain a cette fois bien retenu les leçons du passé.