Trublion de Canal+, et pas vraiment adepte de la langue de bois, Julien Cazarre a évoqué dans Le Point les critiques qui tombent régulièrement sur le Paris Saint-Germain depuis que le club de la capitale a été racheté par des Qataris en 2011. Pour l'homme de J+1, derrière ces attaques, se cachent des arguments moins glorieux, dans la mesure où d'autres investisseurs venus de l'étranger passent entre les gouttes.
« Le Parc des Princes a-t-il changé de nom ? Non. Cette image aurait pu être dénoncée bien avant l'arrivée des Qataris. Les nostalgiques du PSG version Denisot ont-ils oublié que la direction avait fait disparaître la tour Eiffel de son logo ? On parlait pourtant moins de perte d'identité à cette période. Et que dire de Colony Capital, un fonds immobilier qui n'a visé que de la rentabilité à court terme dans son investissement ? Mais, curieusement, les critiques sur le PSG corrompu par le foot-business se sont intensifiées à partir du rachat du club par le Qatar. On y perçoit souvent les relents nauséabonds et hypocrites du Qatar bashing et de ce cliché du prince arabe rentier avec sa djellaba qui n'a qu'à ramasser son pétrole pour s'enrichir alors qu'il aurait pu coloniser l'Afrique ou l'Amérique du Sud et se barrer avec l'argent, comme tout le monde ! La démarche aurait été beaucoup plus classe. J'écoute les critiques sur les dérives du foot-business commises par les Qataris. Mais elles doivent être pointées du doigt concernant la totalité des acteurs, pas seulement concernant ce pays. Les investisseurs européens, asiatiques ou américains ne sont pas non plus des exemples de probité », fait remarquer, dans l'hebdomadaire, Julien Cazarre, histoire de rappeler que certains arguments anti-Qataris ne sentent pas très bons.