Prometteur milieu offensif, Ismaël Gharbi a marqué les esprits pour le premier match amical de la saison avec le PSG, même si sa situation contractuelle est déjà délicate.
L’Euro vient de se terminer, et c’est déjà la reprise de la saison 2021-2022 au sein des clubs français. Les premiers matchs amicaux ont eu lieu, avec bien évidemment de nombreux nouveaux dans les principaux clubs de l’hexagone. Une aubaine pour les jeunes joueurs qui veulent se montrer aux yeux de leur entraineur. C’est ce qu’a parfaitement réalisé Ismaël Gharbi ce jeudi à l’occasion de la rencontre amicale face au Mans remporté 4-0. Si le résultat de ce match contre une formation du National est bien évidemment secondaire, Mauricio Pochettino compte sur ce mois de juillet pour faire le tri dans son effectif, notamment chez les joueurs qui peuvent apporter de la fraicheur à son groupe tout au long de la saison. Le recrutement ne laisse pas de place au doute, il y aura peu de places à prendre à ce niveau. Mais Ismaël Gharbi, du haut de ses 17 ans, a réalisé une première période épatante qui lui a permis de se faire un nom.
Milieu de terrain offensif, le Titi a évolué dans le couloir gauche. Buteur et auteur d’un tir sur le poteau, le pur Parisien a pu faire parler sa technique et sa facilité à combiner en mouvement. « Avec lui, ça pétille, c’est un joueur de talent, intelligemment, qui se déplace bien et possède une bonne qualité de passe. Pour moi, c’est un numéro 10 qui joue en soutien de l’attaquant. Il est à l’aise et ne se pose pas de question », a souligné dans L’Equipe son formateur au PSG, Hervé Guéguan. Une première apparition prometteuse qui devrait se concrétiser avec des sollicitations régulières dans le groupe à l’entraînement, avant pourquoi pas de goûter aux rencontres de Ligue 1. Le PSG va en tout cas tout faire pour le mettre dans les meilleures conditions, sachant que Gharbi n’a toujours pas signé son premier contrat professionnel, il est aspirant jusqu'en juin 2022, avec son club de coeur. Ce qui fait bien évidemment craindre aux dirigeants un départ sans indemnité, comme certains de ses coéquipiers l’ont déjà fait récemment.