Cela risque d’être le sujet de la semaine, du moins jusqu’à une première décision de la LFP ce mercredi pour savoir si une enquête est ouverte à l’encontre d’Alvaro Gonzalez.
Ce dernier est clairement accusé par Neymar d’avoir tenu des propos racistes, ce que les images n’ont pas pu attester jusqu’à présent. Pour le moment, les deux clubs se renvoient la balle à coups de communiqués. Résultat, le défenseur de l’OM n’a pas à être jugé coupable selon Pierre Ménès, qui a souvent défendu Neymar. Mais pour le chroniqueur de Canal+, même si le Brésilien n’a jamais été du genre à crier au racisme sans raison, il faut tout de même des preuves pour corroborer ce genre d’accusations.
« J’ai regardé sa story sur Instagram, il y a 50 messages « non au racisme ». C’est la première fois que Neymar actionne ce levier. Moi ce qui m’interpelle beaucoup dans cette histoire c’est que Neymar est venu se plaindre de Gonzalez à l’arbitre dès la première mi-temps. Maintenant, c’est toujours plus facile de sanctionner un tacle que des insultes que tu n’es pas obligé d’entendre. Le mec est quand même pas assez con pour insulter un joueur devant l’arbitre. Maintenant, pour l’instant, il y a un truc en France qu’on appelle la présomption d’innocence qui fait que tant que ce n’est pas prouvé, Alvaro pour moi n’a rien fait. Par contre, si cela venait à être prouvé par une vidéo, mais la vidéo elle n’est toujours pas sortie, ce serait évidemment gravissime et hautement sanctionnable », a prévenu dans Pierrot Face Cam, un Pierre Ménès qui sait que le sujet est hautement sensible, et que cela met les supporters des deux camps en alerte, notamment sur les réseaux sociaux déjà peu prolixes en message bienveillants en temps de paix.