Mercredi, à Newcastle, Luis Enrique a pris tout le monde de court avec son PSG pratiquement en 4-2-4. La première de nombreuses surprises à venir pour les journalistes, lesquels ont toujours été dans le collimateur de l'Espagnol.
Luis Enrique va en surprendre plus d'un au PSG. Cela a déjà commencé avec ses compositions d'équipe et le dernier match de Ligue des champions en a été l'illustration. Alors que la logique aurait voulu que l'Espagnol solidifie son milieu de terrain, ce dernier a aligné ses 4 principaux attaquants dans le onze de départ. Un choix offensif qui ne fut pas très heureux pour le PSG au vu du résultat final et qui a surtout étonné les observateurs. Il faut dire qu'ils n'étaient pas très nombreux à l'avoir annoncé dans leur journal ou média. Ce n'est pas étonnant et il faudra s'y habituer, Luis Enrique ne laisse rien filtrer.
Finies les mises en place la veille, Enrique est parano
L'entraîneur espagnol n'aime pas que ses tactiques soient divulguées dans la presse. C'est le cas en France avec le PSG comme ce fut le cas en Espagne auparavant. Enrique se méfie des journalistes et n'a qu'une crainte : avoir des taupes dans son vestiaire, lesquelles communiqueraient les astuces tactiques les plus sensibles. Le journal Le Parisien révèle l'état d'esprit d'un Luis Enrique quasiment paranoïaque, ayant même renoncé aux mises en place tactique de veille de match pour contrer la presse.
Rennes-PSG : parano ou visionnaire, Luis Enrique cultive le secret autour de ses compositions d’équipe
— Le Parisien | PSG (@le_Parisien_PSG) October 8, 2023
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« Depuis le début de la saison, il a pris l’habitude de ne pas faire de mise en place la veille des matchs. Une volonté de sa part de maintenir tout le monde concentré et concerné pour le jour du match. Mais aussi de se protéger des fuites. L’Asturien peut avoir un petit côté « parano » et il ne supporte pas la fuite de ses plans dans la presse. Cela lui a longtemps valu des relations conflictuelles avec les médias espagnols. « Il déteste effectivement les fuites, il a toujours eu des relations compliquées avec la presse et d’ailleurs son entourage est aussi très fermé, très hermétique, mais pour moi c’est surtout une question de garder tous les joueurs prêts et concernés, estime le correspondant à Paris pour AS et la Ser, Andrés Onrubia. C’était la même chose à Barcelone et en sélection espagnole, il y avait toujours des surprises dans les compositions », relate Le Parisien dans un article. Comme quoi, depuis 2010 et Knysna, la lutte contre la taupe dans le foot n'est plus une affaire franco-française.