Avant le derby de Manchester, Zlatan Ibrahimovic était intervenu à la télévision française, au micro de SFR Sport, pour lancer une « punchline » dont il a le secret.
Interrogé sur ce qui lui manquait le plus de sa vie parisienne, le Suédois avait répondu du tac au tac : « Mon dernier salaire ». Une manière de mettre en lumière le fait que le PSG ne lui a en effet pas réglé son dernier mois de contrat, ou plutôt seulement 70 % de celui-ci. Le club de la capitale, qui ne peut pas être considéré comme un mauvais payeur vu les fortunes dépensées pour payer ses joueurs rubis sur l’ongle, a rapidement précisé qu’il y avait encore quelques détails administratifs à régler pour que tout s’opère dans les règles, et que cela allait être bouclé dans les prochaines semaines.
Mais selon L’Equipe, le PSG a tout de même de sérieuses raisons de ne pas avoir fini de payer son ancien attaquant. En effet, depuis quatre ans, le Suédois traine une dette envers le champion de France, qui, pour faire accélérer sa venue de Milan, avait payé à la place du joueur des taxes au fisc italien, avec l’obligation de remboursement inscrite dans son contrat. « Ibra » ne s’est jamais donné la peine de régler la note, et au moment de faire l’addition, le PSG a donc prélevé un acompte de 30 % de son dernier salaire pour conserver un moyen de pression. Le déblocage de cette dernière partie de son dernier salaire devrait être rapide, les gérants des deux camps ayant bien l’intention de régler cette affaire, dans laquelle le nouveau joueur de Manchester United a pu se rendre compte que le PSG ne se laissait pas faire sur le plan financier.