Dimanche, c’est un titre sans grande saveur que le Paris Saint-Germain a décroché, en dépit d'une victoire aboutie sur Monaco au Parc (3-1).
Un huitième titre qui n’a provoqué aucune émotion chez les supporters, déçus par le parcours du club en Ligue des Champions. Une fois encore. Et pour Daniel Riolo, les responsabilités sont partagées au sein du club. Evidemment, Thomas Tuchel n’est pas exempt de tout reproche. Mais pour le journaliste de RMC, ce sont davantage Antero Henrique et Nasser Al-Khelaïfi qui sont à pointer du doigt, après ce que le chroniqueur de l’After Foot considère comme la pire saison de l’ère QSI.
« Tuchel est énervé et ne pense qu’à élargir son pouvoir. Pourquoi faire ? ça on ne sait pas. Contrôler le recrutement pour avoir enfin des joueurs mentalement aptes au niveau européen ? Le souci, c’est que même fort ailleurs, quand ils arrivent au PSG, ils enfilent les pantoufles. On l’a dit, l’entraîneur importe peu tant qu’au-dessus tout reste aussi peu structuré et l’autorité aussi faible. Ça fait des années qu’on répète les mêmes choses. Le président gère mille choses, mille activités et même s’il a progressé, il connaît peu le foot. Autour de lui, ceux qui ont son oreille, ne le connaissent pas plus. En dessous, c’est la lutte pour le pouvoir. Les clans se partagent les postes. On parle des "Allemands", des "Portugais". Le centre de formation est un vaste bordel. La hiérarchie et la stratégie y sont illisibles » explique Daniel Riolo.
La pire saison de l'ère QSI selon Daniel Riolo
Alors, quelles perspectives pour la saison prochaine ? Le journaliste ne s’attend à rien. Si ce n’est à de nouvelles désillusions, dont le PSG a désormais habitué tout le monde. « Le secteur médical vit sa énième restructuration. Il vaut mieux. Cette année le nombre de blessures a explosé. C’est curieux, alors que chaque année, on croit que le club va s’améliorer, ça semble pire ! A présent, plus personne n’a envie de fêter quoi que ce soit. Le titre attendu ne procure plus la moindre émotion. Cet été on va encore y croire. Croire au changement, à la prise de conscience. La Coupe de France attendu samedi n’apportera rien de plus. Eu égard à l’attente, aux moyens, aux joueurs de l’effectif, à l’adversité, le PSG vient de boucler la pire saison de l’ère QSI ». On attend désormais l’intersaison avec impatience, histoire de voir les changements qui seront opérés en interne…