En déplacement au Parc des Princes ce samedi soir, Vahid Halilhodzic se remémore des souvenirs de son passage au Paris Saint-Germain (2003-2005). Quelques années plus tard, l’entraîneur du FC Nantes reste marqué par son aventure dans la capitale.
Et pour cause, le Bosnien a encore du mal à digérer son licenciement, selon lui causé par divers paramètres tels que la pression de certains politiciens. « Dans les coulisses, il se passait beaucoup de choses que j’ai un peu négligées au départ, a raconté le technicien au Figaro. Il y avait pas mal de monde qui voulait qu’on - Francis Graille et moi - se casse la gueule, beaucoup de lobbying. (...) Un jour, je parlerai. Qui a influencé ? C’est politique, très haut niveau. »
Les regrets d’Halilhodzic
Un peu plus bas, Halilhodzic accuse également la presse d’avoir facilité son éviction. « Avec tous les articles dans les journaux, c’est facile de créer une atmosphère négative, a-t-il dénoncé. À Paris, il faut être bien entouré, contrôler pas mal de choses. » Il est vrai que coach Vahid n’avait pas une très bonne image, notamment à cause de sa marionnette dans « Les Guignols de l’Info ». « OK, on peut rigoler. Mais tout cela contribue à donner l’image que Vahid est un monstre », a regretté l’entraîneur des Canaris.
Avec tout ça, Halilhodzic estime qu’il n’a pas été aidé et qu’il ferait bien mieux si on lui redonnait une chance au PSG version qatari. Le coach de 66 ans serait même capable de réaliser le rêve du président Nasser Al-Khelaïfi ! « On avait peu de moyens. Tu me donnes le budget de maintenant, c’est finale de Ligue des Champions ou même victoire, sûr et certain », a-t-il promis, au cas où son homologue Thomas Tuchel venait à échouer…