Comme il est de coutume depuis quelques années, Javier Tebas a critiqué la gestion du PSG cette semaine. Il dénonce le modèle et les dépenses du club parisien. Des arguments contrés par le journaliste Gilles Verdez.
Le PSG agace Javier Tebas et cela n'est pas prêt de s'arranger. Surtout après les révélations du Parisien sur la rémunération de Kylian Mbappé dans le club de la capitale. Le journal francilien a évoqué le chiffre de 630 millions d'euros pour convaincre l'attaquant de rester à Paris l'été dernier. Une somme vertigineuse qui n'a pas manqué de faire réagir le patron de la Liga. Un nouvel élément supplémentaire qui vient renforcer sa détermination à voir le PSG puni sévèrement par l'UEFA et, ce pour garantir une concurrence saine et équilibrée en Europe. C'est ce qu'il a indiqué dans une interview parue dans la semaine dans l'Equipe.
Le PSG perd de l'argent et alors ? Clame Gilles Verdez
« Le PSG et Al-Khelaïfi ont démontré que l’argent n’est pas leur problème. S’il avait fallu donner 200 millions de plus à Mbappé, ils les auraient donnés. Pourtant, il est impossible avec les normes actuelles que le PSG puisse supporter de telles dépenses. Sur les six ou sept dernières saisons, le PSG a perdu 1 milliard d’euros. Il rompt l’écosystème du football européen », a lâché Javier Tebas dans le quotidien sportif français lundi dernier. Pour lui, le PSG est un modèle vacillant qui perd de l'argent, ce à quoi l'amende de 10 millions d'euros donnée par l'UEFA est dérisoire.
Javier Tebas : « 10 M€, pour le PSG, c'est un café ! » - @lequipe https://t.co/xVUWb3LCL7
— Arno Tarrini (@arnotarrini) October 26, 2022
Un argument que ne comprend pas Gilles Verdez. Sur l'antenne de RTL, le journaliste souligne que si un club peut se permettre de tels écarts, c'est bien le PSG contrairement notamment au FC Barcelone. « Là, vous avez une solvabilité assurée par le Qatar. C’est-à-dire que personne ne va dire c’est un puits sans fond et que le PSG est en ruines. Vous savez très bien que le Qatar mettra au pot tout ce qu’il faudra. Simplement, le Qatar ne peut pas mettre d’un coup parce que sinon il est hors-fair play financier donc ils y vont par petits bouts... », a t-il développé dans l'émission On refait le match samedi soir. Des paroles qui auront quand même du mal à passer auprès de Javier Tebas, plus opposé au PSG que jamais et qui ne comprend pas comment le sytème autorise le club de la capitale à perdre quasiment autant d'argent qu'il le veut chaque saison.