Le PSG a affiché un visage mitigé à Haïfa ce mercredi, avec notamment une équipe coupée en deux qui a tranché avec les matchs précédents. Christophe Galtier a volé au secours de Messi, Mbappé et Neymar.
Par certains moments, c’était le PSG de la saison dernière sur le terrain de Haïfa ce mercredi soir. Si les stars offensives ont accompli leur mission en marquant chacun un but pour apporter la victoire à leur équipe (3-1), le contenu de la première période était inquiétant. C’était en effet une formation coupée en deux qui n’a pas su faire la différence devant, avant de couler derrière faute de pouvoir défendre en bloc. Entre les relances osées de Gianluigi Donnarumma, le manque de solution et le repli défensif au tout petit trot même après un ballon perdu, le Paris SG ne ressemblait en rien à celui du début de saison. Fatigue, lassitude ou nonchalance, les critiques n’ont pas tardé à tomber sur l’implication de Neymar, Messi et Mbappé quand ils n’avaient pas le ballon.
Galtier refuse de voir de la mauvaise volonté
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Christophe Galtier a immédiatement tenté de minimiser cette attitude que les supporters espéraient ne plus revoir, dès la fin du match en conférence de presse. Pour l’entraineur parisien, il y a eu un manque de coordination entre les différents secteurs de jeu, et aucune mauvaise volonté des « trois de devant ». « Ce n’est pas un problème d’investissement. Mais devant, ils ont vite lâché le pressing car derrière ça ne suivait pas. Il y a eu un relâchement en première période, mais ce n’est pas lié à un manque d’envie. On en a parlé à la pause, ce qui nous a permis de faire une meilleure deuxième période. Ils voulaient vite récupérer le ballon, mais à partir du moment où ça ne suivait pas, ils ont vite relâché. Ce sont des joueurs qui veulent vite être hauts. Ce n’est pas une question de mauvaise volonté. Il y a eu un renoncement rapide mais c’est lié à une mauvaise manière de presser pour récupérer le ballon », a assuré l’entraineur du PSG, pour qui le pressing collectif n’a pas réussi à se mettre en place, ou a été déjoué par l’agressivité des Israéliens, ce qui a réussi à détraquer la machine parisienne. Une première période en signe d’avertissement donc, car le PSG est apparu friable comme rarement cette saison face au Maccabi pendant 45 minutes.