Pour le Qatar, l'élimination du Paris Saint-Germain par l'ennemi Manchester City est forcément une grosse déception. A un an et demi du Mondial de foot, l'Emir pourrait être tenté de quitter le club de la capitale après ce rendez-vous.
Propriété d’Abou Dabi, un émirat pas vraiment ami du Qatar, Manchester City a mis un terme aux espoirs du PSG de gagner la Ligue des champions en 2021, Neymar et ses coéquipiers étant éliminés par la formation de Pep Guardiola. C’est peu dire que du côté de Doha on n’a pas apprécié ce résultat final, un an après la défaite en finale de la C1 face au Bayern Munich. Bien évidemment, tout n’est pas à jeter du côté du club de la capitale, car cette saison la formation français a sorti le FC Barcelone et le club allemand, ce qui n’est pas rien. Mais à force d’enchaîner les déceptions, et de ne pas atteindre ce qui est devenu son fantasme absolu, l’Emir du Qatar pourrait finir par se lasser. Des centaines de millions d’euros ont été injectées dans le Paris Saint-Germain, et si le club de la capitale est devenu une place forte dans le football mondial, et dans le marketing sportif, le doute va revenir alors que l’état gazier organisera le Mondial à l’hiver 2022.
C’est une évidence, le PSG est à un tournant de son histoire. Faut-il vendre Neymar ? Mbappé ? Neymar et Mbappé ? Pour le directeur délégué des rédactions du Parisien, tout est possible, y compris que le Qatar lâche l’affaire, même si rien n'indique que le Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani va jeter l'éponge. Mais il va falloir que la situation s’éclaircisse rapidement. « Que va-t-il se passer maintenant ? Le Qatar n’abandonnera pas la partie. En tout cas pas avant la Coupe du monde qui se déroulera chez lui, en décembre 2022. Mais l’heure des grandes décisions est arrivée », prévient Rémy Dessarts, qui ne veut pas tirer le signal d’alarme pour le Paris Saint-Germain, mais admet qu’à cet instant rien n’est certain concernant le futur du club de la capitale. Toutefois, il faut rappeler que le Qatar a énormément investi en France, et les dépenses liées au PSG ne répresentent qu'une goutte d'eau dans cet océan d'acquisition.