Lorsqu'il se lève le matin, Nasser Al-Khelaifi doit se demander ce qu'il va tomber sur la tête du Paris Saint-Germain. Ce mercredi, ce ne sont ni les Football Leaks, ni les blessures de Neymar et Kylian Mbappé qui ont dû agacer le président du PSG, mais une histoire de harcèlement sexuel dont une hôtesse du Parc des Princes aurait été la victime, avant d'être finalement mise sur la touche.
Précision d'importance, si le club de la capitale est cité dans ce dossier, révélé par Libération, c'est à la fois parce qu'il aurait pris des libertés avec le droit du travail en faisant enchaîner 37 CDD à une hôtesse. Mais aussi et surtout parce qu'il n'aurait pas tenu comptes des accusations émises par cette jeune femme concernant des faits intervenus à la fois à l'entrée des loges, où un VIP a demandé à plusieurs reprises que son bracelet d'accès soit fixé à son pantalon près de la braguette en raison d'une soi-disant allergie, mais également à la venue dans les vestiaires des hôtesses d'un animateur de ces loges pour essayer d'avoir une relation un peu trop affective. Ce dernier aurait fait croire qu'il était le père de l'hôtesse, laquelle a décidé de porter l'affaire devant les prud'hommes. La jeune femme affirme en effet que depuis qu'elle a signalé ces faits au Paris Saint-Germain on ne fait plus appel à elle.
En réponse, et toujours dans Libération, le PSG a fait entendre sa version des faits. « Il n’y a rien là-dessus. Le club est droit dans ses bottes mais en a ras-le-bol d’être pris pour cible. On l’attaquera en diffamation si nécessaire », a prévenu Benjamin Louzier, avocat du PSG pour ce qui concerne le social. Le Paris SG indique n'avoir aucune information sur ces histoires de harcèlement et se défend de travail dissimulé. Suite au prochain épisode...