L’Emir du Qatar va s’offrir un nouveau club, cette fois-ci en Angleterre.
C’est le Leeds de Marcelo Bielsa qui va prochainement être racheté par QSI, dont son président Nasser Al-Khelaïfi s’occupe du dossier qui pourrait se conclure à l’automne. L’idée de diversifier les investissements par rapport au Paris Saint-Germain, et de faire une entrée remarquée en Angleterre avec un club historique qui veut s’installer dans la première partie de tableau de Premier League dans les années à venir. Le coup de publicité ne serait pas négligeable, même s’il n’est en rien comparable au rachat du PSG par QSI en 2011. Néanmoins, dans son enquête sur le rachat du club anglais, Le Parisien aborde frontalement des questions que tout le monde se pose sur les investissements des Qataris au Paris Saint-Germain, sur sa durée ou sa fragilité. Et le quotidien francilien ne se montre pas forcément rassurant sur le long terme.
« L’Emirat n’entendrait pas se séparer de Paris avant qu’il soit devenu un club « durable », c’est-à-dire profitable sans les subventions massives dont il a bénéficié depuis son acquisition. Chez ces tenants, on évoque un horizon à plus de dix ans avant une éventuelle séparation », explique Le Parisien, persuadé que le Qatar pense quand même à lâcher le PSG au bout d’un moment, surtout que les problèmes extra-sportifs, le peu de reconnaissance en France et le manque de résultats auraient fini par agacer l’Emir.
« Beaucoup estiment que le Qatar dépense beaucoup d’argent et que le PSG ne lui apporte
que des problèmes. Nasser Al-Khelaïfi en prend plein la tête. Ils en ont marre d’être la cible », confie ainsi ce proche du président du PSG, très touché par sa mise en examen pour corruption active récemment, et qui doit gérer un nouvel été mouvementé avec le départ de Neymar en toile de fond. Trop, c'est trop pour les Qataris ?