Unai Emery a très vite compris que sa signature au Paris Saint-Germain ne déclenchait pas l'euphorie générale dans les médias, où le fait qu'il remplace Laurent Blanc n'a pas été apprécié de tout le monde. Depuis, l'entraîneur espagnol est soumis à une vive critique sur chacun de ses choix et chacune des performances du PSG. Mais cela n'étonne pas trop Unai Emery qui avoue dans Le Parisien qu'il n'a pas été long à saisir ce problème. Pas de quoi l'affoler, le coach du club de la capitale avouant que c'était un peu partout pareil.
« Quand j’ai signé, un joueur m’a dit : les médias à Paris, c’est très difficile. Et jeudi un membre espagnol de mon staff m’a aussi rappelé qu’Aimé Jacquet avait quitté la sélection après la victoire en Coupe du monde, car il n’avait pas aimé le traitement médiatique qui lui avait été réservé. Et pourtant, c’est un grand entraîneur, français de surcroît. C’est comme ça, en Espagne c’est pareil. Pour me protéger, je me réfugie dans le travail. Après une défaite, je vais revoir le match quatre, dix fois, et chercher les pistes pour s’améliorer », explique Unai Emery, pas vraiment impressionné par la virulence de certaines attaques. Il est vrai que pour devenir entraîneur d'un club majeur sur le plan européen, il vaut mieux avoir les nerfs solides.