Lors d’une conférence de presse en août dernier, l’entraîneur du Paris Saint-Germain Unai Emery expliquait avec deux bouteilles à quel point la concurrence était importante dans un groupe.
La « concurrence », c’était même le mot d’ordre du technicien à chaque sortie médiatique. Mais quelques semaines plus tard, force est de constater que l’Espagnol a changé de stratégie. Les cadres du vestiaire l’ont-ils influencé ? Possible. Quoi qu’il en soit, Emery a trouvé un onze de départ et ne le modifie qu’en cas de blessure ou suspension, quitte à accorder une immunité à Angel Di Maria, très décevant en début de saison. Mais si les choix de l’entraîneur parisien sont contestés, Guy Roux a plutôt tendance à l’applaudir.
« Si j'avais son effectif, je trouverais un onze qui me plaît beaucoup, et je l'alignerais le plus souvent possible, a expliqué l’ancien coach de l’AJ Auxerre au quotidien Le Parisien. Quand on fait peu tourner, les joueurs présents sont plus responsables et savent que s'ils perdent leur place, ce sera pour longtemps. » Titulaire en tout début de saison en l’absence d’Edinson Cavani, Hatem Ben Arfa pourra le confirmer…