La trêve hivernale sera courte pour la plupart des formations européennes, puisque la reprise est prévue dans une semaine désormais. Ce sera le cas à Paris, où Unai Emery est tout de même en position délicate et ne peut pas se permettre de repartir en douceur dans cette année 2017. Résultat, Raymond Domenech s’est imaginé comment l’entraineur espagnol doit passer cette période festive pas évidente, quand il n’y a pas de contact direct avec le terrain, et des avancées qui ne sont pas forcément faciles à suivre sur le plan du mercato.
« Les vacances d’un manager à ce niveau sont simples. Un téléphone greffé à l’oreille pour attaquer ce mercato soit en direct avec ses agents, soit, comme cela semble être le cas, en espérant que le chargé du recrutement n’oublie pas de l’appeler. C’est toujours désagréable de faire semblant d’être heureux de l’arrivée d’un nouveau que nous n’aurions pas choisi. Qui sera la surprise ? Que du bon stress. D’autant plus quand le patron du club dirige de loin, parfois de très loin, le club et qu’il peut décider d’un rendez-vous, demain à 13 heures, comme ça sur une impulsion et en oubliant le décalage horaire. Dans cette situation, chaque appel avec l’indicatif du Qatar sera encore un facteur de stress. Le plus complexe à gérer dans ces périodes délicates d’homme public est le rapport à la famille », a expliqué dans L’Equipe l’ancien sélectionneur national, qui a certainement connu des situations de stress total quand il dirigeait l’équipe de France, mais n’a plus réellement été confronté à un situation de mercato en club depuis le début des années 1990…