Le clasico l’a confirmé dimanche, la méthode Unai Emery a encore du mal à passer au Paris Saint-Germain. Et l’on ne parle pas seulement de l’aspect tactique.
Sur le plan humain aussi, l’entraîneur parisien a du pain sur la planche, notamment avec Marco Verratti et Angel Di Maria qui n’ont pas apprécié d’être remplacés face à l’Olympique de Marseille (0-0). Il faut dire que les cadres du PSG bénéficiaient d’une grande liberté sous les ordres de Laurent Blanc, ce qui n’est plus le cas avec l’Espagnol. Pour Karim Nedjari, ce changement majeur peut expliquer l’échec du « choc psychologique » attendu par le président Nasser Al-Khelaïfi.
« Un enseignement est le manque d’implication des joueurs d’Unai Emery. Les remplacements et les attitudes frondeuses de Marco Verratti, d’Angel Di Maria et de Thiago Motta ont démontré que les cadres ne goûtent guère les méthodes du nouvel entraîneur, a commenté le journaliste sur son blog Yahoo Sport. Le temps de l’autogestion semble bien terminé, mais les résultats tardent. Le choc psychologique voulu avec le départ de Laurent Blanc à l’intersaison n’a pas encore apporté les effets voulus. »
Le choc psychologique ne fonctionne pas
« Le temps passe, et les Niçois s’envolent au classement avec 6 points d’avance. Le PSG a bien évidemment le temps de combler ce retard mais les interrogations autour de la gestion humaine du vestiaire parisien vont redoubler, a-t-il prévenu. Le choc psychologique est un fusil à un coup. Pour aller à la chasse aux trophées, c’est insuffisant. » Surtout si l’entraîneur se met à dos les leaders du vestiaire.