Le transfert d’un titulaire en la personne de David Luiz, le départ de la star de l’équipe Zlatan Ibrahimovic, non remplacé par un attaquant de classe mondiale, le PSG a changé de stratégie cet été.
Une tactique moins coûteuse forcément, et basée sur l’arrivée d’un nouvel entraineur, avec une équipe plus équilibrée, et moins Ibra-dépendante. A l’heure où, avec l’effondrement du baril du pétrole ces derniers mois, le Qatar aurait perdu une dizaine de milliards de dollars dans la chute du prix des matières premières, la question de l’investissement toujours aussi massif de QSI peut se poser. Surtout que l’Emirat a dernièrement fait quelques sacrifices financiers face à des dépenses. Mais le PSG ne se pourra pas être impacté, a assuré à L’Equipe Nabil Ennasri, directeur de l’observatoire du Qatar.
« Il y a peut-être une volonté de réduire la voilure, avec des dégraissages dans certains ministères ou au saint d’Al-Jazira. Mais pour les éléments stratégiques et les projections de puissance que sont le militaire et le PSG, il n’y a pas de réduction de budget. Le PSG occupe une place centrale pour le Qatar, qui veut être considéré comme une nation qui compte », assure Ennasri. La dernière preuve en date, si les dirigeants parisiens n’ont pas dépensé des sommes folles au mercato, ils l’ont fait pour la rénovation du Parc des Princes en vue de l’Euro (75 ME hors taxe), et bien évidemment pour le projet du nouveau centre d’entrainement à Poissy, qui va coûter 250 ME. Autant dire que l’argent n’est plus que jamais pas un problème pour le PSG, qui aurait pu se payer une superstar cet été, mais n’a pas voulu le faire, ou n’a pas trouvé l’opportunité pour le faire.