Ce mercredi, le PSG recevra Galatasaray dans un match qui n’aura pas d’importance pour le club de la capitale française, si ce n’est de conserver son invincibilité dans la compétition.
Qualification ou non en jeu, le Parc des Princes sera bien garni, notamment en raison des nombreux soutiens pour l’adversaire. La communauté turque est importante en Ile-de-France, et les incidents du match de 2001 dans les tribunes ont provoqué des mesures musclées de la part du PSG et des autorités. Ainsi, le match a été placé en niveau 4 (sur 5 possibles) sur l’échelle du risque. Comme souvent, ce ne sont pas les 2300 supporters venus de Turquie qui inquiètent, ces derniers étant encadrés et placés dans leur stade à un lieu dévolu. Mais l’afflux de Français d’origine turque au coeur des travées inquiète plus. C’est pourquoi le PSG a prévu de libérer une zone de 500 places à côté des fans officiels de Galatasaray, histoire de récupérer au passage quelques supporters véhéments au coeur du public parisien. Mais une autre mesure, bien moins légale, aurait été utilisée selon plusieurs témoignages recueillis par Le Parisien. Pour l’achat des places sur internet, les noms à consonantes turques ont pour beaucoup reçu une fin de non recevoir, alors que des proches à eux au nom plus « francisé » auraient eu leur sésame sans souci. Un filtrage interdit bien évidemment, et que le PSG se défend de pratiquer.
« Il n’y a pas eu de filtrage. Nous avons eu de très nombreuses demandes pour ce match. Beaucoup de personnes avec un nom à consonance turque ont dû avoir des places. N’importe quel supporteur peut encore obtenir des billets via le programme de fidélité MyParis. Il n’y a pas de sujet de notre côté », a assuré le PSG qui assure que, les demandes étant supérieures au nombre de places restantes, cela a forcément fait des malheureux, quels que soient leurs noms.