En fin de semaine prochaine, les internationaux du Paris Saint-Germain devront probablement jouer deux matchs en 48h, sauf si le PSG décidé de s'en passer.
L’UEFA ayant décidé de caser trois matchs, dont un amical, lors de cette trêve internationale, les clubs doivent s’adapter à cette situation. Mais forcément, la Ligue de Football Professionnel doit, elle, jongler avec ces différents calendriers, et la programmation du match entre Nîmes et le Paris Saint-Germain, vendredi 16 octobre à 21 heures, donne des sueurs froides. Même s’il s’agit d’un problème de riches, c’est un souci tout de même pour le PSG. Car six joueurs de l’effectif parisien sont susceptibles de disputer des rencontres internationales le mercredi soir avec la France (Mbappé et Kimpembé), l’Italie (Verratti, Kean et Florenzi) et le Portugal (Danilo), sans même parler de Neymar et Leandro Paredes qui devront rentrer, eux, d’urgence d’Amérique du Sud. Et cela d’autant plus qu’après les matchs internationaux, et Nîmes-PSG, le club de la capitale entamera sa campagne de Ligue des champions le mardi suivant avec la réception de Manchester United au Parc des Princes. « C’est une programmation qui a fait tousser les dirigeants du PSG. Quand ils ont découvert la semaine dernière que Paris se déplacera à Nîmes le vendredi 16 octobre, certains responsables parisiens se sont étouffés avec leur café », explique Le Parisien.
Ce calendrier démentiel est pourtant contraire au règlement de la LFP qui interdit deux matchs en 48 heures, seul problème les matchs internationaux ne sont pas concernés par ce texte, et la FIFA ne regarde pas réellement ce qui se passe en Ligue 1 ou dans les autres championnat lorsqu'il s'agit des équipes nationales. Répondant au quotidien francilien sur ce sujet, la chaîne Téléfoot affirme qu’elle n’a pas demandé à ce que Nîmes-PSG se joue vendredi et que ce sont les services de la Ligue qui ont réclamé ce calendrier. Du côté de la LFP, on rappelle que l’on avance toujours au vendredi les matchs des équipes qui jouent le mardi en Ligue des champions. Et c’est d’ailleurs aussi le cas du Stade Rennais, qui jouera vendredi soir à Dijon, mais n’a que deux internationaux concernés (Camavinga et Nzonzi).