C’est de nouveau sans Hatem Ben Arfa, l’une de ses recrues phares, que le PSG se prépare à affronter Caen ce vendredi soir.
Alors que l’attaque parisienne n’est pas vraiment étincelante, et que la perspective de voir l’ancien niçois briller sous le maillot de son club de cœur en faisait saliver plus d’un, sa deuxième mise à l’écart du groupe de la semaine fait tout de même très mauvais genre. Avec cette décision confirmée de se passer de l’attaquant tricolore, Unai Emery affirme son autorité. Et pour Denis Balbir, cela ne changera pas de sitôt, le consultant voyant plutôt Ben Arfa disparaître des radars pour de bon.
« Avec Ben Arfa, plus qu’un clash, un divorce. Malgré un soutien présidentiel assez net, le triple vainqueur de l'Europa League a de nouveau laissé Hatem Ben Arfa chez lui. Ce geste, une nouvelle fois fort, laisse à penser que celui qui a enflammé Nice la saison passée, couvé par Claude Puel, est la tête de turc toute trouvée. De son côté, Unai Emery résiste à une certaine pression de sa direction, ce qui est en soit un signe de caractère. Néanmoins, pour ma part, comme je l'ai déjà dit ou écrit, mettre à l'écart quelqu'un qui était au sommet avant d'être découragé par certaines décisions n'est pas forcément une bonne idée, surtout quand “l'extraordinaire” Lucas est lui sur le terrain », peste le journaliste sur son blog Yahoo, à l’heure où Di Maria, Lucas et Cavani n’échappent pas aux critiques en raison de leurs prestations récentes.