Déjà passé dans une nouvelle ère avec la reprise du club par QSI en 2011, le Paris Saint-Germain a littéralement changé de dimension cet été avec le recrutement de Neymar.
La superstar brésilienne arrive pour aider le club de la capitale à gagner la Ligue des Champions, mais cela a bien évidemment un coût. Et pour cela, l’état français a clairement de quoi se frotter les mains. Contrairement à certains autres sports, les footballeurs doivent payer leurs impôts en France pour y jouer, et c’est « champagne » pour le ministère de l’économie, qui a rapidement sorti la calculette. Avec son salaire de pus de 36 ME par an, le Brésilien ne payera pas d’impôts sur la fortune en raison de son statut d’expatrié qui le protège pendant ses premières années. Mais ce sera en revanche plein pot sur tous les autres impôts, sans bien évidemment parler des énormes charges sociales que cela génère.
Résultat, tout compris, l’état français va récupérer presque 30 ME par an, et notamment 10,5 ME de cotisations sociales. De quoi reboucher le fameux trou de la sécu, s’amuse-t-on à dire dans les couloirs. « Je me réjouis des impôts qu’il va payer en France. Il vaut mieux que ce joueur de football les paye chez nous plutôt qu’il les paye ailleurs. Quand on est ministre de la République, on a un devoir qui consiste à défendre les intérêts de l’Etat et les intérêts de l’Etat, c’est que les gens paient des impôts en France », a ainsi confié Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des comptes publics. Nul doute que, dans les rangs des financiers de l’état, on espère que Neymar va continuer encore longtemps son aventure parisienne.