Dans la mesure où le licenciement de Laurent Blanc ne fait pas l'unanimité, le nouvel entraîneur du Paris Saint-Germain Unai Emery débarque avec une certaine pression sur les épaules.
Il faudra effectivement convaincre les premiers sceptiques parmi les observateurs, mais aussi et surtout le vestiaire parisien qui ne s'attendait pas à voir le Cévenol éjecté. Mais de son côté, le défenseur du FC Séville Timothée Kolodziejczak ne s'inquiète pas pour son ancien coach dont les méthodes plaisent aux joueurs.
« C'est quelqu'un de très droit et de vrai. Il dit vraiment les choses comme il les pense, même si cela ne plaît pas, a décrit l'ancien Niçois. (...) Je pense que le coach peut inculquer un discours, faire en sorte que tous les joueurs adhèrent à ce qu'il dit. Il est très intelligent pour ça, il est préparé, il aura un discours qui sera bon et auquel tout le groupe va adhérer. »
Emery n'enterre jamais ses joueurs...
« (A Séville) Personne n'était contre lui. Même ceux qui jouaient peu, ou pas du tout, ils donnaient tout à l'entraînement et on adhérait tous à ce qu'il dit. Pourquoi ? C'est un tout. Il nous donne vraiment confiance en nous-mêmes, il ne nous casse jamais. Moi-même, j'ai eu des débuts difficiles et il a toujours été là pour moi. Ça a été un peu difficile pendant six mois, mais je revenais m'entraîner le lendemain des matchs, et le coach me disait d'être patient, que je devais continuer à bosser, que ça allait aller... », s'est souvenu le Français.
… il les protège !
« Il a toujours été positif, et du coup forcément, tu as envie de lui rendre sur le terrain, a-t-il commenté. Quand les médias se montraient un peu critiques envers moi, il a toujours été positif face à la presse, il n'a jamais eu de mots déplacés, et quand l'équipe va un peu moins bien, il prend tout sur lui et protège complètement son groupe. » Autre paramètre important : Emery privilégie un jeu offensif, ce qui n'est jamais pour déplaire à un vestiaire.