Dans le viseur de l’UEFA depuis quasiment l’arrivée des dirigeants qataris en 2011, le Paris Saint-Germain parvient difficilement à esquiver des sanctions exemplaires, mais se trouve souvent limité dans ses investissements.
Il faut dire que, quand il a le feu vert des instances pour dépenser, il est capable de faire venir en un été des joueurs comme Kylian Mbappé et Neymar en 2017. Depuis, le PSG est de nouveau ciblé et il lui est demandé de réduire son déficit à une somme inférieure à 30 ME. Pour augmenter ses revenus, le club de la capitale a frappé fort en signant un énorme contrat avec Accord pour être son sponsor maillot principal. Mais Jean-Claude Blanc, arrivé au PSG notamment pour faire grandir le club financièrement, a décidé de faire évoluer la stratégie commerciale du champion de France, pour réunir des partenaires à plus forte valeur, mais aussi afin de se développer dans des secteurs pour le moment peu exploités.
« Il ne faut jamais négliger les revenus classiques des clubs de foot que sont la billetterie ou l’hospitalité. Notre qualité d’accueil nous permet d’être pleins à tous les matchs. C’est un levier important. Les investissements effectués dans le stade permettent aussi d’avoir 5 000 places d’hospitalités dédiées aux entreprises. C’est aussi un vecteur important de croissance. Il reste la partie digitale avec la possibilité d’aller toucher des fans dans le monde entier de façon instantanée pendant les matchs ou durant la semaine. Leur proposer du contenu exclusif est sans doute une voie que les grands clubs européens, comme nous, essaient de développer. Il y a peut-être de la valeur à extraire de cette relation privilégiée qu’on peut créer », a livré le directeur général du PSG, persuadé que certains médias du club réservés à des abonnés payants peuvent être une source de revenus non négligeables à l’avenir.