En fin de contrat le mois prochain, Edinson Cavani va sûrement quitter le Paris Saint-Germain. Son manque de solidarité avec le club l’a peut-être poussé vers la sortie.
Le Paris Saint-Germain a fait son choix, Mauro Icardi sera probablement son avant-centre la saison prochaine. Le club de la capitale devrait finir par s’entendre avec l’Inter Milan pour le transfert définitif de l’Argentin. Et pendant ce temps-là, son concurrent Edinson Cavani se dirige vers un départ en fin de contrat cet été. Le chouchou du Parc des Princes avait pourtant les faveurs de l’entraîneur Thomas Tuchel avant l’arrêt de la saison. Mais d’après Jérôme Rothen, son refus de baisser son salaire pendant la crise sanitaire a précipité sa sortie.
« L’accord avec Icardi va dans ce sens-là. S’il s’inscrit dans la durée au PSG avec ce transfert définitif, je pense qu’il veut des certitudes sur son temps de jeu vu que Cavani lui était passé devant avant l’arrêt des compétitions. Ça joue forcément sur la prolongation de contrat de Cavani, a expliqué le consultant de RMC. Parce que Cavani était prêt à faire des efforts pour rester. Ça, je le sais de source sûre. Ce qui s’est passé avec la baisse des salaires a aussi refroidi les dirigeants. Parce qu’il faisait plus partie du clan Thiago Silva, c’est-à-dire les mecs qui ne veulent pas faire d’efforts ou juste un report sans perte d’argent. »
Cavani dans le mauvais clan
« Cavani qui se dit proche de la vie du PSG, et il l’a montré, aurait dû faire un effort. Comme certains l’ont proposé dernièrement, a regretté l’ancien Parisien. Marquinhos et Mbappé ont pris le pas visiblement, mais ça reste à vérifier. Cela a avancé avec ces deux joueurs-là et Leonardo. Donc il y a deux groupes qui se sont un peu séparés et Cavani est dans le mauvais. Je respecte sa décision mais cela a joué sur sa prolongation de contrat, c’est sûr… Et je ne le vois pas rester au PSG. D’autant plus que Thomas Tuchel est encore là et ne le porte pas trop dans son cœur. » Agacé par les réticences de certains joueurs pour une baisse des salaires, le président Nasser Al-Khelaïfi se venge à sa manière.