Remplaçant de luxe au Paris Saint-Germain, Edinson Cavani a beau ne pas être content, Thomas Tuchel fera ce qu'il veut.
Désormais revenu de blessure, Edinson Cavani a compris que désormais il était relégué sur le banc de touche du Paris Saint-Germain, Mauro Icardi semblant même être passé devant lui dans la hiérarchie des attaquants mis à la disposition de Thomas Tuchel. Et l’entraîneur allemand du PSG le reconnaît, même si El Matador est forcément dépité de cette situation, lui qui est le meilleur buteur de l’histoire du Paris SG, ce sont des choix sportifs qui motivent cette décision de se passer pour l’instant de l’attaquant uruguayen.
Avant PSG-OM, Thomas Tuchel a reconnu que ce n’était pas facile pour lui de faire vivre cela à son joueur, mais qu’il n’avait pas réellement d’autres choix à faire. « Comment Edinson Cavani réagit à sa situation ? Il est déçu, bien sûr, parce que c'est Edi et il est habitué à jouer. Il a manqué de nombreux matchs à cause de sa blessure. J'ai parlé avec lui. D'un côté, je veux lui donner des minutes parce qu'il mérite de jouer, Il a travaillé super dur pour être prêt. D'un autre côté, je dois penser à l'équipe, à l'équilibrer. Pendant le match, je ne peux pas promettre qu'il joue quinze ou vingt minutes. Ça dépend des circonstances tactiques, des blessures. C'est dur aussi pour moi. Je sais qu'il est déçu mais il ne le montre pas à l'entraînement. J'espère qu'il va rester avec le même état d'esprit et je vais essayer de lui donner des minutes. Il en a besoin pour retrouver du rythme. C'est mon job de prendre des décisions et de les expliquer. Je n'ai pas peur d'en prendre. Je sais que tout le monde veut jouer les grands matches mais si on veut optimiser nos objectifs, c'est nécessaire d'avoir une grande équipe. Et c'est impossible d'avoir une grande équipe sans des joueurs déçus. Le plus important est de rester ensemble et de penser à l'équipe », a confié, en conférence de presse, l’entraîneur du Paris Saint-Germain, qui doit évidemment gérer au mieux les égos de ses joueurs, lesquels souhaitent tous être titulaires. Seul problème, PSG ou pas, il n’y a que onze titulaires au coup d’envoi des matchs.