A dix jours de la fin du mercato d'hiver, la mère d'Edinson Cavani a fait une sortie brutale contre le Paris Saint-Germain qu'elle accuse de garder de force El Matador.
Leonardo avait clairement expliqué les choses au sujet d’Edinson Cavani dimanche soir à Lorient, le directeur sportif brésilien indiquant que le buteur uruguayen du Paris Saint-Germain avait un bon de sortie. Mais pour cela il fallait que le club intéressé, à savoir l’Atlético Madrid, mette le prix pour s’offrir El Matador. Pour l’instant ce n’est pas le cas, et Edinson Cavani est toujours un joueur du Paris SG. Mais ce mercredi, Berta Gomez, la maman du buteur, s’est confié à AS, et pas pour dire du bien du club de la capitale. Car pour elle, le PSG et ses dirigeants ne se comportent pas de manière correcte avec leur joueur et ce dernier serait scandalisé du comportement de Leonardo et Nasser Al-Khelaifi.
Après avoir indiqué que le Paris Saint-Germain avait déjà refusé trois offres de l’Atlético Madrid, Berta Gomez a fait part de sa colère. « Mon fils a demandé à partir et nous attendons qu'un accord soit trouvé par les deux clubs (...) C’est compliqué, mais mon fils veut jouer à l'Atlético, et si ce n’est pas maintenant ce sera l’été prochain. Ce serait formidable que ce soit le cas et nous le souhaitons depuis des années, mais à cet instant cela ne dépend pas de mon fils, mais du Paris Saint-Germain et de l'Atlético de Madrid (...) Ce que je ne comprends pas, c'est qu'ils veulent qu'il reste, mais ensuite ils le font seulement jouer six minutes contre Monaco. Ils ne se comportent pas bien avec lui, avec tout ce qu'il a donné au Paris Saint-Germain depuis près de sept ans qu'il y est. Je suis en colère, car ils ne le traitent pas avec considération (...) Edinson va bien. Il est faux de dire qu’il est déprimé. Maintenant oui, il est en colère, car il ne comprend pas que les dirigeants lui mettent des obstacles pour quitter le PSG s'ils ne comptent pas sur lui », a expliqué la maman d’Edinson Cavani. Des propos qui ne vont évidemment pas aider à calmer les choses dans des négociations très compliquées et qui vont l’être de plus en plus au fur et à mesure que l’on se rapproche de la fin du mercato.