Dans un entretien accordé à Marca, Unai Emery, l'entraîneur du Paris Saint-Germain, a fait le point sur plusieurs joueurs de son effectif actuel tout en évoquant l'arrivée hivernale de Julian Draxler.
Alors que la deuxième partie de saison du club de la capitale française débutera le week-end prochain en Coupe de France face à Bastia, l'heure du premier bilan a sonné. Si l'empreinte d'Unai Emery n'est pas encore perfectible d'un point de vue collectif, sachant que Paris n'est que troisième du championnat après 19 journées, certaines individualités sont sorties du lot en cette fin d'année 2016. Parmi elles, on retrouve notamment Rabiot ou Thiago Silva, mais aussi et surtout Cavani, l'attaquant uruguayen ayant pleinement su profiter du départ d'Ibrahimovic pour s'imposer à la pointe de l'attaque en marquant notamment 18 buts en L1. Mis à part ces satisfactions, certains joueurs, comme Di Maria, Marquinhos ou Jesé, n'ont pas le sourire. Malgré une mauvaise première partie de saison, ces joueurs en difficulté gardent la confiance de leur coach.
« Cavani ? Il a un objectif, validé par le PSG, celui d’être LA pointe de l’attaque du PSG, le leader en attaque, et il y parvient. Son travail pour l’équipe est très bon. Marquinhos ? Il est un jeune joueur avec déjà un bon rendement et un avenir qui laisse de grands espoirs, dans la lignée d’un PSG qui gagne et qui veut gagner encore plus. Di Maria ? Quand un leader comme Ibrahimovic part, la responsabilité que doit assumer d’autres grands joueurs est plus importante. Un Di María se retrouve plus exposé, y compris par rapport aux supporters. Angel a beaucoup d’expérience, il est très important. Je suis sûr qu’il sera meilleur en seconde partie de saison. Jesé ? Il a besoin de jouer. On va analyser ce qui est le mieux pour lui et pour l’équipe. Avec l’idée qu’il atteigne le niveau qu’on escompte trouver chez lui. Draxler ? Nous intégrons un jeune joueur avec un niveau contrasté. Il va apporter de la verticalité et la dernière passe en phase offensive, et la capacité de jouer plus près du but adverse », a avoué, dans les colonnes du journal espagnol, Emery, qui aborde donc ces cas épineux avec confiance tout en se félicitant de l'arrivée de Draxler.