Amputé récemment d'une jambe, Bruno Rodriguez a ému le football français notamment de ses anciens clubs comme Bastia ou le PSG. Les supporters parisiens, virulents envers leurs joueurs contre Bordeaux, ont quand même tenu à le soutenir.
Ce fut un choc dans le football français, notamment pour les nostalgiques du championnat des années 1990. L'ancien attaquant Bruno Rodriguez vient de se faire amputer de la jambe droite après des années de douleurs dues aux blessures et aux infiltrations qui ont suivies. Son histoire a ému de nombreux passionnés ainsi que ses anciens clubs : Lens, Metz, Bastia ou encore le PSG. Même s'il n'a joué que 18 matches avec les Parisiens en 1999, les supporters ne l'ont pas oublié lors du dernier match contre Bordeaux. Au milieu des huées contre les actuels pensionnaires du club, Rodriguez a reçu des messages et des marques de soutien qui l'ont pleinement touché.
Une banderole en hommage à Bruno Rodriguez est là depuis plusieurs minutes maintenant. pic.twitter.com/lJQFsz1UAR
— Hadrien Grenier (@hadrien_grenier) March 13, 2022
Bruno Rodriguez veut sensibiliser sur les infiltrations
« Ils n’étaient pas obligés: ils venaient de perdre contre le Real Madrid, et Bruno Rodriguez, c’est loin. J’avoue que ça m’a fait plaisir », a t-il indiqué dans un entretien au journal l'Equipe. Des hommages aussi remarqués du côté de Bastia pour l'un des attaquants français les plus doués du championnat à la fin des années 1990. Loin de vouloir tirer la couverture, Bruno Rodriguez a voulu médiatiser son cas et tous les détails pour sensibiliser sur le problème des infiltrations qui ont contribué à dégrader sa santé.
Le @SCBastia et le club des anciens #MemoriaTurchina souhaitent adresser tout leur soutien à notre ancien joueur et attaquant Bruno Rodriguez qui vient de subir une lourde intervention chirurgicale.
— SC Bastia (@SCBastia) March 8, 2022
Simu tutti cun tè Bruno ! Teni forte o lione ! 🙏 pic.twitter.com/QW0zcw31iu
« Je n’avais plus d’autonomie. Je ne pouvais plus conduire. Ma femme était obligée de me laver. Je ne pouvais plus travailler […] Ça a fait des dégâts importants dans ma vie. […] J’avais tout le temps envie de jouer, pour les petits comme pour les grands matchs, donc on me faisait des infiltrations. Et ça laissait des traces […] Nous, en tant que footeux, on n’est pas forcément au courant des conséquences. Il faut que ça fasse un choc. Sensibiliser les jeunes. Qu’on s’en serve dans les centres de formation », a t-il développé ajoutant vouloir créer une association à ce sujet avec le soutien des clubs. Ces derniers lui rendraient le meilleur hommage possible en soutenant cette initiative.