Le mercato du Paris Saint-Germain provoque des débats sans fin à la radio et à la télévision, chacun ayant son mot à dire sur les joueurs dont rêve, ou pas le PSG, tout cela en se basant plus souvent sur des rumeurs que sur la réalité des faits. Et c'est ce qui fait les joies du foot. Pour Bruno Roger-Petit, l'exemple type de ce genre de discussions parfois sans queue ni tête est donné par Christophe Dugarry. S'il ne conteste pas le fait que le champion du monde 98 connaît bien le football et son milieu, BRP estime quand même que le consultant du RMC arrive à dire tout et son contraire lorsqu'il parle du mercato du Paris Saint-Germain.
« Sur RMC et ailleurs, Dugarry livre toujours sa vérité. Surtout quand il s'agit du PSG, club qu'il ne parait guère porter dans son coeur. Vis-à-vis de Paris, Dugarry n'est pas l'avocat du diable, mais le procureur du démon. PSG est toujours coupable d'un péché, c'est le postulat de toute analyse en mode Dugarry, explique Bruno Roger-Petit avant de rappeler, sur son blog, quelques analyses signées du consultant de RMC. Ca commence avec le gros coup de l'hiver, l'arrivée de Draxler. Duga est dubitatif : "Draxler, un bon coup ? On verra. Il arrive dans un contexte à Paris qui n’est pas top. Dans un environnement compliqué". Sauf que cela n'a rien à voir. La qualité intrinsèque d'un joueur ne dépend pas de ses futurs partenaires. Et si l'on parle de complémentarité, c'est un autre débat. La sortie de Dugarry sous-entend plutôt que le petit nouveau aura du mal à se faire au PSG, en minicrise...Dugarry en tire aussitôt la leçon : "On ne peut pas dire déjà que le PSG a réussi son mercato". En même temps, nous sommes début janvier. Reste encore un mois. Un peu de patience non ? (…) Et la conclusion de Dugarry est énorme : « Draxler est un bon choix parce qu’il va apporter de la concurrence à Di Maria. Mais la priorité, c’est recruter un attaquant". Et voilà... Draxler est finalement un bon coup, lui qui ne l'était pas une minute auparavant. Et Finalement, tout bien pesé, il faut quand même recruter au PSG. Avant de mettre en forme. Le fameux second attaquant pour aider Cavani. Au bilan, le mercato du PSG, et sa situation générale vue par Dugarry, c'est ceci, entre Coluche et Audiard : "c'est pas plus mal que si c'était pire", et "j'ai été enfant de choeur, militant socialiste, et bistrot. C'est dire si j'en ai entendu des conneries". La France du commentaire de football restera la France du commentaire de football. Merci Dugarry, et à vous Cognacq-Jay. »