Depuis le but égalisateur de Bâle, mardi soir, les oreilles d'Alphonse Areola sifflent, l'implication du gardien du Paris Saint-Germain sur la réalisation suisse étant évidente. Mais, lorsque certains commencent à attaquer le jeune portier du PSG, Bruno Roger-Petit s'emballe. Pour notre confrère, ceux qui osent comparer Alphonse Areola à Kevin Trapp ont tout faux, car le gardien de but français du club de la capitale a une dimension largement supérieure à son concurrent allemand.
« Donc, avec ce but, la petites musique commence. Aréola, c'est un peu comme Trapp. D'ailleurs, vaut-il mieux que Trapp ? Et même que Sirigu ? Aréola, au bord de la dégradation... Aréola, si jeune et déjà vain. Aréola, qui n'est pas celui que certains prétendent : le futur du football français dans les buts, quand Lloris cessera d'en être le présent. On le pressent, la petite musique risque de devenir symphonie. Déjà notre ami et camarade Denis Balbir s'en fait le premier soliste. Aréola mérite-t-il d'être auréolé ? (…) Ici on s'insurge. Non, Aréola n'est pas Trapp. Il n'est rien de commun entre les bourdes majeures de l'Allemand, commises l'an passé, et l'erreur d'anticipation du Français à Bâle. Les bourdes de Trapp révélaient un gardien fragile, apeuré et angoissé, ce que n'est pas Aréola. Quand ce dernier intervient sur une balle aérienne, on ne pense pas aussitôt qu'il va la rater ou la relâcher... La grande différence entre Trapp et Aréola, c'est que le second inspire confiance (…) Voilà pourquoi il est temps de mettre un terme, avant qu'elle n'atteigne des proportions démesurées à la mise en concert de la petite musique que l'on commence à entendre ici et là. Non, Aréola n'est pas Trapp. Oui, il a commis une erreur à Bâle, mais des gardiens comme Neuer ou Buffon en ont commis des semblables, voire des pires, durant leur carrière », écrit, sur son blog, Bruno Roger-Petit, convaincu qu’Unai Emery a fait le bon choix en faisant d’Alphonse Areola le gardien de but numéro 1 du Paris Saint-Germain.