Si le Paris Saint-Germain a réussi à se sortir parfaitement du traquenard de Ludogorets, mercredi en Ligue des Champions (3-1), c'est seulement grâce à Alphonse Areola et à Edinson Cavani. C'est en tout cas l'avis de Bruno Roger-Petit.
Après avoir concédé le nul au Parc des Princes face à Arsenal lors de la première journée (1-1), le PSG s'est fait peur contre Ludogorets, le petit poucet du Groupe A de cette Ligue des Champions. Mercredi, la troupe d'Unai Emery a effectivement failli se perdre après l'ouverture du score bulgare en début de rencontre. Mais Paris a su se montrer efficace juste avant l'heure de jeu, quand la partie a basculé avec un doublé de Cavani (56e et 60e) et un penalty arrêté d'Areola (59e). Et c'est le nom de ces deux joueurs que Bruno Roger-Petit a tenu à ressortir dans sa chronique d'après-match.
« Compte tenu des errances d'Aurier, des inconstances de Di Maria, des incohérences de Thiago Motta, le PSG aurait perdu sur la pelouse du stade Vassil Levski sans les coups d'éclat de Cavani et Aréola. C'est la leçon de ce match. Cavani et Aréola sont les meilleurs atouts d'un Emery. Ils sont aujourd'hui l'alpha et l'omega du PSG. Cavani est aujourd'hui le meilleur buteur de la Ligue 1 et de la Ligue des Champions. Pour un buteur réputé gaspilleur d'occasions, le bilan n'est pas indigne. On peut même avancer l'idée, ô combien risquée, qu'il est plutôt formidable. Les détracteurs du joueur, que la mauvaise foi n'étouffe jamais, en sont désormais réduits à tenter de minimiser le bilan. En arrêtant un penalty, Aréola a définitivement expédié Trapp à la trappe, mais sans farce. La polémique est close. Sécurité. Sérénité. Sobriété. Le jeune gardien parisien inspire ce que le gardien allemand imposé par Laurent Blanc n'inspirait pas. On ne tremble pas lors de chaque sortie aérienne. On ne vit pas dans la hantise de la bourde ridicule. Dejà, on pressent qu'Aréola va prendre place dans la grande galerie des gardiens du PSG, entre Pantelic, Baratelli, Moutier, Bats, Lama, Landreau... Ainsi va le destin... », a avoué, sur Le Figaro, le journaliste, qui estime donc que sans Cavani et Areola, le PSG aurait très bien pu perdre à Sofia face au modeste Ludogorets.