Adieu Zlatan Ibrahimovic et bienvenue Hatem Ben Arfa. Vendredi, le Paris Saint-Germain a vu l'attaquant suédois rejoindre officiellement Manchester United, ce dernier balançant quelques amabilités sur la L1, tandis que Ben Arfa signait au PSG. Sur son blog, Bruno Roger-Petit a confié son plaisir de voir l'ancien niçois s'engager avec le club de la capitale et il n'a pas masqué son bonheur également de voir Ibrahimovic partir, estimant que si ce dernier était un grand joueur, il n'était pas réellement un mec bien.
« Ibrahimovic est un grand footballeur, et un petit mec. Et l'on se réjouit, déjà, de la venue de Ben Arfa au PSG, qui fera vite oublier que l'indispensable Ibrahimovic ne l'était pas tant que ça. La venue de Ben Arfa est annoncée le jour même où Ibrahimovic a éprouvé une dernière fois le besoin de dire encore un peu de mal de la France et du PSG. Signe du ciel. Donc, on ne regrettera pas Ibrahimovic. Autoproclamé roi devenu légende qui se raconte une histoire à laquelle personne ne peut plus croire. Il est un moment où les provocations amusantes finissent par devenir lassantes, à force de révéler une forme de prétention qui ne colle pas à la réalité (…) Cracher dans la soupe dans laquelle on a pataugé pour se gaver, ce n'est pas bien beau. C'est même laid. Mesquin. Nul. Et surtout, Ibrahimovic commet un énorme péché d'orgueil : il n'a pas aidé le PSG a devenir un grand d'Europe (…) Ibra est donc condamné à devenir celui qui jouera une dizaine de matchs avec le Manchester United de Mourinho. La légende des remplaçants de luxe. Destin conforme avec ce qu'il est. Une attraction de luxe, balance, dans un premier temps, Bruno Roger-Petit, avant de se féliciter ouvertement de la signature d’Hatem Ben Arfa au Paris Saint-Germain. Voilà pourquoi on se réjouit de l'arrivée de Ben Arfa. Parce que ce joueur là a changé, qui cultive désormais l'alliance de la modestie et du talent. Parce qu'il est encore frais. Parce qu'il a encore tout à gagner avec le PSG. Parce qu'il a travaillé sur lui-même, s'efforcant de corriger des défauts qui lui ont fait tant de mal. Ben Arfa à Paris avec un entraineur de haut niveau à la Emery, triple vainqeur de Coupe d'Europe et adepte de la motivation par le travail psychologique, c'est déjà rompre avec les errances de la fin du règne égotique de Zlatan 1er. Ben Arfa n'est pas de ces joueurs qui prennent en otage en équipe, surtout depuis qu'il est passé par Nice. Pour tout dire, on a hâte de le voir jouer avec Cavani, Di Maria, Pastore, Verratti et les autres... Cette perspective ne peut que mettre en joie les amoureux du football authentique, qui considèrent le football pour ce qu'il est, une aventure collective déconnectée des sorties mégalomaniaques à la Zlatan. »