Malgré la très belle victoire du Paris Saint-Germain en 32e de finale de la Coupe de France samedi contre Bastia (7-0), Bruno Roger-Petit n'a pas pu s’empêcher de critiquer Unai Emery...
Après une première partie de saison plutôt mitigée, avec une troisième place en Ligue 1 à la trêve hivernale, le club de la capitale française a débuté l'année 2017 sur les chapeaux de roues. En ridiculisant de pauvres Bastiais au Parc des Princes le week-end dernier, la troupe d'Unai Emery a fait forte impression pour sa première sortie. Mais même après un 7-0 lors d'un match de reprise, l'entraîneur espagnol n'arrive pas à faire l'unanimité... Et ce n'est pas Bruno Roger-Petit qui changera d'avis, lui qui estime que l'ancien coach de Séville met son collectif en péril en prenant des décisions étonnantes qui détruisent certaines assurances comme avec Rabiot, Ben Arfa et Draxler.
« On veut bien se satisfaire de la large victoire du PSG en Coupe de France face à un tout petit Bastia. Mais de là à s’enthousiasmer, il est un pas que nous répugnons à franchir. On veut bien saluer ce qui le mérite. Mais voilà. Il y a Emery. Ce drôle d’entraîneur qui préside aux destinées du PSG. Qui n’a pas son pareil pour déjouer les évidences. Qui s’ingénie à compliquer ce qui est simple au nom de sa vision du football, élevée. Ben Arfa vient de réussir un grand match ? Dans la logique Emery, telle que vue à l’œuvre depuis six mois, il serait donc urgent de le remettre sur le banc de touche, pour le punir et lui apprendre la vie. Draxler est prometteur ? Faisons le jouer quelques minutes. Rabiot est étincelant ? Faudra voir s’il deviendra titulaire indiscutable. Dans l’art de démolir ce qui parait fonctionner pour tenter des paris tactiques qui avortent au premier ballon, Emery est un maître. Emery inquiète. Qui n’est jamais là où la logique et l’évidence le réclament. Ce n’est pas parce que le PSG a superbement gagné face à Bastia que l’entraîneur parisien en tirera les conclusions qui s’imposent. Il est même capable d’opter, dans les jours et semaines qui viennent, pour de nouvelles expérimentations hasardeuses. Le PSG n’a pas besoin d’un entraîneur pensant qu’il est le cerveau de l’équipe sur le terrain », a lancé, sur Sport 24, BRP, qui n'hésite donc pas à remettre clairement en cause les différents choix d'Emery...