PSG-Brest, Luis Enrique chatouillé sur la remontada

PSG-Brest, Luis Enrique chatouillé sur la remontada

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À la veille de la réception du Stade Brestois pour le compte du match retour des play-offs de Ligue des champions, Luis Enrique s’est vu rappeler en conférence de presse un souvenir particulier pour lui : la fameuse remontada du Barça en 2017. L'exemple parfait qui prouve qu'il faut rester concentré jusqu'à la qualification.

Après un parcours mitigé lors de la phase de championnat de Ligue des champions au bout duquel il n’a fini que 15ᵉ, le Paris Saint-Germain a eu la main chanceuse. Grâce à cette place acquise au classement, le club parisien pouvait tirer soit l’AS Monaco, soit le Stade Brestois. Deux équipes largement abordables pour une écurie qui roule sur le championnat de France. Finalement, ce sont les Brestois qui ont subi le courroux d’une équipe Rouge et Bleu qui roule à merveille depuis plusieurs semaines. Après une cinglante défaite 3 à 0 au match aller, à Guingamp, Brest n’a aucun calcul à faire avant le match retour. En revanche, pour Luis Enrique, l’avance n’a rien d’un confort puisque l’entraineur parisien refuse d’être détendu. Il garde en mémoire un souvenir impérissable de la célèbre remontada de mars 2017 avec le Barça.

« Considérer que la victoire est obligatoire »

Luis Enrique ne vient pas pour perdre, c’est une évidence. Comme à son habitude, il aime rappeler à son audience, lors des conférences de presse, que son équipe ne vient jamais pour jouer tranquillement, même lors des matchs avec un enjeu réduit. « La remontada de 2017, une bonne expérience pour le retour face à Brest ? Sans aucun doute. C’est un match piège. Malgré ce très bon résultat à l’aller, notre travail est de considérer que la victoire est obligatoire. L’ambiance sera comme d’habitude au Parc des Princes, un soutien inconditionnel. Dès la première minute, on se lancera dans la rencontre sans calcul, il n’y a rien à défendre, il faudra attaquer et défendre de manière totale et avec une énorme intensité. Je ne suis jamais détendu avant un match de football, ce n’est pas dans mon ADN. Soit le PSG, soit Brest sera éliminé à la fin de la rencontre. C’est impossible d’être détendu », a lancé l’entraineur asturien. Il ne fait aucun doute que dans un stade rempli, un soir de Ligue des champions, la marche sera extrêmement haute pour Brest.