Suite à une sanction sportive, le Paris Saint-Germain envisage désormais de taper dans le porte-monnaie d'Adrien Rabiot.
Entre le club de la capitale et le clan Rabiot, tous les coups sont permis. Fin janvier, alors que le milieu parisien avait été envoyé en équipe réserve, les deux parties s'étaient affrontées devant la commission juridique de la Ligue. Le joueur de 23 ans avait eu gain de cause, puisqu'il a été réintégré dans le groupe de Thomas Tuchel. Malgré tout, le titi parisien n'a pas joué depuis le mois de décembre. Et selon toute vraisemblance, Rabiot ne portera plus jamais le maillot du PSG, vu qu'Antero Henrique l'a décidé ainsi, avec l'aval de Nasser Al-Khelaïfi. Sauf que cette sanction sportive pourrait bientôt être suivie d'une ponction financière, selon L'Equipe...
« Paris souhaiterait en effet supprimer la prime d'éthique, un pourcentage du salaire que le club peut soustraire en cas de mauvais comportement, de son milieu de terrain sur plusieurs mois pour le sanctionner. Il lui serait reproché de ne pas s'être rendu au Qatar avec ses coéquipiers lors du stage qui s'est déroulé en janvier. Le PSG avait assuré que 'tous les joueurs' seraient présents pour cette opération à vocation notamment commerciale. Mais finalement, Adrien Rabiot n'a pas embarqué avec ses coéquipiers 'pour des raisons familiales'. Le jeune milieu de terrain avait perdu sa grand-mère avant le déplacement prévu au Qatar, son père étant également très affaibli (il est décédé depuis) et avait eu l'autorisation de rester à Paris. Reste maintenant à savoir si le clan Rabiot va une nouvelle fois décider de saisir la commission juridique de la LFP pour faire valoir ses droits », détaille le journal, qui révèle donc que le PSG fait tout possible pour pourrir la vie de Rabiot, lui qui refuse de prolonger son contrat, dans l'objectif de quitter librement son club formateur l'été prochain. L'an dernier, le Paris SG avait pris la même décision à l'encontre d'Hatem Ben Arfa et ce dernier réclame toujours cette somme au point d'envisager un recours en justice.