L’histoire d’amour ratée entre Hatem Ben Arfa et le Paris Saint-Germain n’est toujours pas finie, alors que l’attaquant français a quitté le club de la capitale en 2018.
En effet, les deux parties s’affrontent encore devant la justice. Lundi, HBA a d’ailleurs perdu une première bataille face à son ancien club. Puisque l’attaquant de 32 ans a été débouté par le conseil de prud'hommes de Paris, alors qu’il réclame plus de sept millions d’euros au PSG. Pour quelles raisons ? Tout simplement parce qu’il avait été placardisé par Paris d’avril 2017 à juin 2018. Mais au final, HBA n’a pas encore eu gain de cause. Ce que Maître Jean-Jacques Bertrand regrette.
« Je trouve le verdict tout à fait insatisfaisant. Sur la prime d’éthique d’abord, je ne sais pas pourquoi le conseil de prud’hommes n’accorde pas le remboursement. Et puis il y a tout le problème de la mise à l’écart d’Hatem. Et là non plus, je ne sais pas comment le tribunal a appréhendé la question, mais je sais qu’il a considéré que ça n’était pas une mise à l’écart, ce qui me semble très étonnant. J’ai essayé en vain de prouver que la mise à l’écart du joueur n’était pas due à des raisons sportives, mais à des raisons extérieures au domaine sportif et par conséquent injustifiées. Hatem Ben Arfa a été victime d'une forme de harcèlement moral. Pour un joueur de football, le fait de s’entraîner tous les jours et de se dire que peu importe ses efforts, il n’a aucune chance de pouvoir intégrer l’équipe, ce n’est pas évident à vivre. Sa motivation n’est absolument pas financière, c’est une affaire de principe qu’il faut chiffrer. Se faire écarter de toute composition d’équipe pendant 15 mois, c’est quand même assez costaud ! Le PSG est coutumier du fait, pas seulement à l’encontre de joueurs de football, mais également d’autres salariés », a avoué, sur So Foot, l’avocat de Ben Arfa, qui annonce avoir fait appel de cette décision. Désormais, ce sera donc à la cour d’appel d’examiner ce dossier chaud entre le PSG et HBA.