Qui sera dans les buts du Paris Saint-Germain mardi soir contre le Celtic en Ligue des champions ? Jusqu'à vendredi, Alphonse Aréola semblait le favori, mais une bourde, heureusement pour lui sans conséquence, a remis Kevin Trapp en course pour le poste de titulaire en Ligue des champions. Quoi qu'il en soit, Fabien Barthez ne cache pas sa désolation devant la manière dont Unai Emery et le PSG traitent le dossier des gardiens de but. Car le champion du monde 98 ne croit pas du tout qu'une rotation à ce poste soit la bonne solution.
« Quand tu es gardien, la concurrence, c'est toi-même, pas les autres. Après, c'est difficile si on te remet en question de l'extérieur. Nous, les gardiens, on sait tous plus ou moins attraper les ballons. A ce niveau, ce qui fait la différence, c'est la tête (...) Pour moi, tu ne peux pas dire «Vous êtes deux numéros 1». La concurrence, je suis contre. Le gardien ne sait pas où il va, il a du mal à progresser. Ça ne peut pas marcher. C'est une aberration. J'en ai parlé avec d'autres très grands gardiens. On partage tous ce sentiment. Ça fragilise les deux gardiens, mais aussi l'équipe. Tu as des défenseurs qui sont devant toi, avec des affinités. Il te faut du feeling avec eux. Tu parles du regard. C'est de la gestuelle, des attitudes », explique, dans Le Parisien, Fabien Barthez, qui estime qu'Alphonse Areola fait le travail, même s'il se refuse à trancher dans la hiérarchie du PSG.