Longtemps bloqué pour une affaire judiciaire, Serge Aurier a finalement quitté le Paris Saint-Germain pour Tottenham en fin de mercato. Et malgré l’affection du latéral droit pour son ancien président Nasser Al-Khelaïfi, la décision a visiblement été facile à prendre.
Remonté, l’Ivoirien ne supportait plus son image en France où ses nombreux détracteurs se concentraient davantage sur ses dérapages que sur ses performances. Alors malgré la prolongation offerte par le dirigeant qatari, Aurier n’a pas hésité une seule seconde. « Je suis moralement libéré, a confié l’ancien Toulousain au site officiel de la Confédération africaine de football. Je quitte le PSG qui m’avait proposé un nouveau contrat de trois ans pour une autre aventure. J’ai refusé pour diverses raisons. »
« J’ai envie de découvrir une autre vie parce qu’à Paris, je n’ai pas été respecté à ma juste valeur. On s’est attardé sur beaucoup de détails, on a pensé plus à autre chose qu’au footballeur, a regretté le Spur. En termes de statistiques, de tous les défenseurs de Ligue 1, depuis 2013 jusqu’à aujourd’hui, je suis le plus décisif. J’ai aussi gagné neuf titres avec le PSG. C’est pour dire qu’il y a des choses plus marquantes dans ma carrière, mais ils ont préféré s’attarder sur ce qui s’est passé en dehors des stades. »
« J’aurais pu rester pour Al-Khelaïfi mais... »
« J’ai eu une affaire avec la police qui a été amplifiée par la presse européenne. Normalement, quand une affaire dure un an ou plus, on tourne la page. Mais dans mon cas, il y a eu trop de tapage. Si je n’étais pas moralement fort, j’aurais craqué, a-t-il raconté. J’aurais pu rester un ou deux ans pour le président Al-Khelaïfi que je considère comme un père spirituel et toute l’équipe du PSG comme une famille, mais... » En résumé, sa décision n’a rien à voir avec le club francilien.