La démonstration du PSG contre l'ASSE a fait mal du côté de Saint-Etienne où l'on espérait pouvoir perturber plus sérieusement le champion de France. Mais pour Robert Herbin, l'écart était trop énorme.
Devant sa télé, l'ancien entraîneur des Verts a vite compris que son équipe de coeur allait souffrir sur la pelouse du Parc des Princes. Mais si le Sphinx sait que les deux formations n’évoluent pas sur la même planète, il regrette quand même que l'ASSE n'ait pas fait meilleure figure face au PSG, notamment en perdant rapidement les pédales. « Honnêtement, je ne m’attendais pas à une telle démonstration parisienne. Je suis dubitatif sur la manière dont on a joué. Il aurait fallu se montrer plus rigoureux dès le départ, peut-être subir de manière plus manifeste, mais en se reposant sur une organisation et une exigence tout autre sur le plan défensif. En résumé, on n’a pas fait bloc. Je n’ai pas vu de cohésion (...) Après le premier but, j’ai eu l’impression qu’ensuite, il y a eu une forme de tétanisation, le début d’une soumission à l’adversaire, une acceptation de sa supériorité. On était dans l’affolement, un peu perdu (…) On a été déboussolé dès le début et après, ce fut un match à sens unique. J’ai vu une équipe stéphanoise qui n’est jamais arrivée à se décomplexer et à poser des problèmes au PSG (…) Parfois,j’avais l’impression de voir des cadets contre des seniors », analyse, dans Le Progrès, Robert Herbin, qui ne veut cependant pas tirer des jugements trop hâtifs de cette déroute de l’AS Saint-Etienne à Paris.